Cette entrée en matière est assez longue et elle pourra vous sembler parfois éloignée du sujet – je pense en particulier au développement sur la perspective et au développement sur Les Grotesques de Gautier, qui me semblent pourtant très utiles et même nécessaires. Il n’est certainement pas question que vous mémorisiez tout ce que je vous écris mais je me permets d’insister sur l’importance de ces apparentes digressions : ma visée est moins, ici, de vous livrer des informations pour elles-mêmes que de vous mettre en position de comprendre le cheminement qui a pu conduire Baudelaire à mettre au point sa formule des « petits poëmes en prose ». Prenons du temps maintenant pour en gagner ensuite…